Tome I |
Jean-Paul Marat |
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CHAPITRE XXVII. BIOGRAPHIE. AVRIL ET MAI 1792.
SOMMAIRE. - Les Cordeliers rappellent Marat et lui promettent leur appui. - Retour en France de l'Ami du peuple. - Machiavélisme de Marat nié par Fabre d'Églantine.- Historique de la Révolution pendant l'absence du journaliste. - Opposition de Marat à la guerre. - Qu'il ne s'est pas trompé sur les vrais sentiments de l'Europe. - Parti brissotin, caractère général de la Gironde. - Que Marat repousse avant tout le principe d'autorité. - Que la Gironde contenait en germe le principe moderne de l'aristocratie des intelligents. - Reproches que l'Ami du peuple adressés aux Girondins à l'origine de leur pouvoir. - Les Girondins le décrètent d'accusation le 3 mai 1792. - Extraits du Moniteur. - Réponse de Marat. - Il va recommencer sa vie souterraine. - Un faux Ami du Peuple.
CHAPITRE XXVIII. BIOGRAPHIE. 8 MAI - 10 AOUT 1792.
SOMMAIRE. - Vrai point de dissidence entre Marat, ses ennemis et les patriotes. - Nouveau décret de la Législative dirigé contre l'Ami du peuple. - L'Assemblée rappelle au ministre de la justice qu'elle a ordonné des poursuites. - Chronique par Barbaroux. - Critique des assertions du Girondin. - Marat s'offre pour sauver la liberté à la tête des révolutionnaires.
CHAPITRE XXIX. MARAT AU 10 AOUT. 1792
SOMMAIRE. - L'Ami du peuple déclare à Pétion qu'il ne sortira pas de Paris. - Il ne devait pas s'éloigner. - Politique des Girondins, au 20 juin, compromettante pour le salut public. - Historique des événements du 20 juin au 10 août. - Historiquement, il faut acquiescer à ce qu'a dit et fait Marat. - Son placard au 10 août. - Objections des sentimentalistes.
CHAPITRE XXX. MARAT PERSONNIFICATION DU MEURTRE. 1789 - 1793
SOMMAIRE. - Besoin littéraire de personnifier. - Marat fut-il cruel avant la Révolution ? - Comment les contre-révolutionnaires expliquent le changement de doctrine. - Jugement de Marat sur les exécutions populaires de juillet 1789. - Il propose l'érection d'un tribunal d'État. - Ses réflexions à propos de la loi martiale ; il fait appel à l'insurrection. - Doit-on lui faire un crime de cet appel ? - Il demande la nomination d'un dictateur. - Historique des progrès de la réaction en 1790. - Politique relative aux attributions des différents pouvoirs de l'État. - Marat demande la punition capitale des traîtres. - Affaire de Nancy. - Ses propositions sont justifiées. - Cinq cents têtes. - Reproches d'exagération adressés par Camille. - Limites de la puissance dictatoriale. - Il se propose comme tribun militaire. - Nouvelles mesures pour arrêter le mal : terrifier les contre-révolutionnaires et les patriotes. - Dix mille têtes. - Mal que Marat a empêché. - Reproches adressés par Robespierre. - Marat se disculpe du reproche de cruauté. - Nous n'avons de pitié que pour les acteurs en renom. - Pourquoi Marat ne s'est pas contenté de la prison on de l'exil. - Délire de patriotisme. - C'est pour justifier notre lâcheté que nous les condamnons. - Cent mille têtes. - Cinq cent mille têtes. - Flots de sang. - Les nombres cités par Marat, et ceux que lui ont prêtés ses ennemis. - Fractions de nombres imaginées par le Moniteur, Barbaronx et M. Michelet. - Intentions insidieuses. - Résumé de la politique de Marat considéré comme personnification du meurtre. - Vrai motif de cette accusation.
CHAPITRE XXXI. MARAT AUX MASSACRES DE SEPTEMBRE. AOUT - SEPTEMBRE 1792.
SOMMAIRE. - Résumé du placard du 10 août. - Justification du contenu. - Marat est admis aux séances de la commune comme rédacteur des événements. - Il s'empare des presses de l'imprimerie royale. - Il demande que la nomination des députés à la Convention soit directe. - Il engage le peuple à rester sous les armes jusqu'à ce qu'il ait obtenu justice. - Dictature de la commune. - Marat demande qu'on presse le jugement des traîtres pour éviter les exécutions populaires. - Preuves qu'il prend part aux délibérations de la commune. - La Législative hésite dans la nomination d'un tribunal. - Elle cède enfin. - Marat déclare qu'il faut se porter à l'Abbaye. - Justification de cette mesure. - Il se fait nommer au comité de surveillance. - Part qu'a prise le comité aux massacres. - Déclaration du maire à ce sujet. - Réfutation. - Circulaire du comité de surveillance. - Justification de la permanence de la commune. - Justification du massacre de l'Abbaye. - Justification de l'invitation faite aux départements. - Protestations tardives. - Roland, Pétion, Vergniaud. - Réfutation. - Marat déplore la nécessité de tels événements. - Dissentiments entre Marat et Danton. - Marat pouvait seul rédiger la circulaire.
CHAPITRE XXXII. MARAT ÉLU DÉPUTÉ. - JOURNAL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. SEPTEMBRE 1792.
SOMMAIRE. - Marat est porté comme candidat à la députation de Paris. - Il est nommé députe le 11 septembre. - Adresse de Roland contre lui. - Justification du placard de Marat. - Sa réponse à l'adresse du ministre. - Nouvelle marche du journaliste. - Titre et épigraphe. - Encore dix mois de lutte.
CHAPITRE XXXIII SEANCE DU 25 SEPTEMBRE. SEPTEMBRE 1792.
SOMMAIRE. - On attribue à la peur les résolutions pacifiques de Marat. - Inquiétude des Girondins sur les résultats de sa nomination. - Ils résolvent de le tuer sous le rapport de l'influence politique. - Séance du 24. - Séance du 25 : faute de Robespierre et de Danton ; discours de Marat. - A quoi ont abouti les Girondins. - Grandeur d'âme de Marat envers les deux collègues qui l'avaient abandonné. - Marat étudié à la tribune par Fabre d'Églantine.
CHAPITRE XXXIV. BIOGRAPHIE. 25 SEPTEMBRE - 1er NOVEMBRE 1792.
SOMMAIRE. - Réfutation de M. Michelet. - Apologie de la circulaire du comité. - Qu'il faut surveiller les généraux. - Les Girondins cherchent à atteindre Marat dans la mise en accusation du comité de surveillance. - L'Ami du peuple déjoue leur tactique. - Conspiration du mépris. - Réponses de Marat aux outrages de la Gironde. - Visite à Dumouriez chez Talma. - Affaire du bataillon de Rethel. - Brochures encouragées contre Marat. - Réaction en sens contraire. - Affaire des dragons. - Citation de Fabre à propos d'une tactique des Girondins a l'Assemblée. - Les idéalistes. - Politique du sens commun.
CHAPITRE XXXV. BIOGRAPHIE. - PROCES DE LOUIS XVI. 1er NOVEMBRE 92 - 21 JANVIER 93.
SOMMAIRE. - Marat et Barbaroux. - On demanda la tête de l'Ami du peuple. - Il s'abstient de monter à la tribune. - Que les Girondins n'étaient que ce qu'on appelle aujourd'hui des libéraux. - Procès de Louis XVI, opinion de Marat. - On essaye d'acheter le silence du journaliste. - Son influence s'étend. - Il demande une liste civile.
CHAPITRE XXXVI. BIOGRAPHIE. 21 JANVIER - 1er MARS 1793.
SOMMAIRE. - La réconciliation n'est pas possible. - Quelques prosélytes. - Sur qui doit retomber la responsabilité des attaques personnelles. - Scène du 21 février 1793 ; argument manuel. - Affaire du pillage des épiciers. - Les Girondins en accusent Marat. - Il se disculpe : citations à ces propos. - Moyens que l'Ami du peuple avait proposés pour remédier à la misère du moment. - Situation des partis à la Convention an 1er mars 1793.
CHAPITRE XXXVII. BIOGRAPHIE. MARS 1793.
SOMMAIRE. - Journal le Publiciste de la République. - Marat se disculpe d'avoir fait commerce de journalisme. - Le fait est attesté par ses ennemis. - Il déjoue de nouvelles menées des Girondins. - Il soutient la permanence du général Dumouriez. - Il fera de son corps un rempart aux Girondins contre des assassins. - Naïveté de Marat. - Tactique de police. - C'est à Marat qu'il faut attribuer la journée du 31 mai.
CHAPITRE XXXVIII. MARAT MIS EN ACCUSATION. AVRIL 1793.
SOMMAIRE. - Déclaration de guerre entre la Montagne et la Gironde. - Marat soutient Danton. - Violabilité des députés. - Relation de la séance du 11er avril 93, par le Publiciste de la République. - Réquisitoire de l'Ami du peuple contre les Girondins. - Pétition de la section Bon-Conseil. - Guadet commence l'attaque. - Prétexte de la mise en accusation. - Les formalités ne sont point remplies, Marat ne se laisse pas arrêter. - Les députés patriotes contre-signont l'adresse des Jacobins. - Appel nominal. - Divers votes. - Réflexions du journaliste Marat. - Hésitation de l'Assemblée à rédiger l'acte. - Il est signifié à Marat par le tribunal révolutionnaire. - L'Ami du peuple en fait l'annonce aux patriotes.
CHAPITRE XXXIX. PROCES. - ACQUITTEMENT. AVRIL 1793.
SOMMAIRE. - Marat se constitue prisonnier. - Défense de l'accusé. - Verdict du jury. - Retour de l'Ami du peuple à la Convention. - Réfutation de M. Michelet.
CHAPITRE XL. MISE EN ACCUSATION DES GIRONDINS. 1793.
SOMMAIRE. - Le triomphe de Marat étend son influence. - Adhésions des provinces. - Réaction royaliste-girondine dans les départements. - Le principe d'action des royalistes et des Girondins est le même. - Nomination d'Isnard comme Président de l'Assemblée. - Création de la commission des Douze. - Elle fait arrêter des patriotes. - Le 27 mai Marat en demande la suppression. - Pendant la séance de nuit les patriotes la décrètent. - Journée du 28 mai : réinstallation de la commission par la Gironde. - Journée du 29 : Paris organise une insurrection. - Journée du 30 : dernière sommation du peuple à l'Assemblée. - Journée du 31 : dissolution de la commission des Douze. - Marat demande la mise en accusation des Girondins. - Ses démarches dans les comités à cet effet. - Il ramène la Convention. - Décret d'accusation. - Marat doit être considéré comme le principal auteur de ces journées.
CHAPITRE XLI. BIOGRAPHIE. JUIN - JUILLET 1793.
SOMMAIRE. - Marat tombe malade. - Ses préoccupations. - Lettres à la Convention. - Pourquoi on n'en tient pas compte. - Il stimule les députés patriotes. - Il dénonce le comité de salut public. - Il se préoccupe encore des petits. - Il veut en vain reprendre ses fonctions de député. - Il retombe pour ne plus se relever. - Sa maladie. - Dernière dénonciation contre Barrère. - Ce qu'il aurait fait s'il eût survécu.
CHAPITRE XLII. MORT DE MARAT. - FUNÉRAILLES. JUILLET 1793.
SOMMAIRE. - La société des Jacobins envoie savoir de ses nouvelles. - Demeure de Marat. - Personnages qui composaient sa maison. - Première visite de Charlotte de Corday. - Elle adresse une lettre à Marat. - Seconde visite. - Assassinat. - Lutte de l'assassin contre Simonne et Bas. - Marat expire. - Interrogatoire de Charlotte. - Sa seconde lettre. - Émotion du public. - Charlotte est transférée à l'Abbaye. - Séance de la Convention : David promet de représenter les derniers instants de Marat. - Drouet apaise l'indignation des tribunes. - Les Cordeliers demandent et obtiennent la faveur d'inhumer leur ami auprès du lieu de leurs séances. - Séance du club des Jacobins. - Discours de Châles, de Bentabole , de Maximilien Robespierre, de Robespierre jeune. - Motions à la Commune. - Exposition du corps dans l'église des Cordeliers. - Compte rendu de l'état du cadavre par David. - Obsèques du 16 juillet. - Description de sa tombe. - Frais des funérailles. - Discours sur le corps. - Réflexions de la foule. - Fête de la translation du coeur de Marat. - Discours insensés. - Dernières paroles du président des Cordeliers. - Réflexions sur la complicité des Girondins.
CHAPITRE XLIII FETES D'INAUGURATION DES BUSTES. 1793.
SOMMAIRE. - Divers arrêtés de la commune et des sections relatifs aux honneurs à rendre à Marat. - Un baptême civique. - Bustes, tableaux, gravures. - Hymnes, odes, pièces de vers, complaintes. - Peinture de David. - Programme de la fête d'inauguration du buste de l'Ami du peuple donnée par les artistes. - Discours, morale qui en fait le fond. - Calomnie réfutée.
CHAPITRE XLIV. SIMONNE ET ALBERTINE. 1793.
SOMMAIRE. - On ne trouve chez Marat que vingt-cinq sous en assignat. - Ses dettes ont-elles été payées ? - Pétition de Simonne Évrard à la Convention. - Les contre-révolutionnaires cherchent à dénaturer las principes de Marat. - Réponse d'Albertine Marat. - Les contre-révolutionnaires calomnient encore Marat après sa mort. - Pourquoi Albertine n'a pas fait la biographie de l'Ami du peuple.
CHAPITRE XLV. RÉIMPRESSION DE L'AMI DU PEUPLE.
SOMMAIRE. - L'ombre de Marat, par Jacques Roux. - Admiration jalouse de Simonne. - Essai fait par les Cordeliers. - Pétition de ce club à la Convention. - Autre présentée par des enfants. - Influence de Maximilien Robespierre. - Tort de Marat. - Prospectus d'une réimpression de l'Ami du Peuple par Simonne Évrard. - Analyse du prospectus. - Pourquoi cette réimpression ne se fit pas.
CHAPITRE XLVI PANTHÉONISATION DE MARAT.
SOMMAIRE. - Pression robespierriste. - Discours de David en novembre 93. - Chénier demande l'expulsion de Mirabeau du Panthéon. - Opinion de Marat en 1791. - Hébert aux Jacobins. - En septembre 1794, Léonard Bourdon rappelle le décret. - Veto de la panthéonisation de Marat. - Jean-Jacques Rousseau est aussi admis aux honneurs du temple d'immortalité.
CHAPITRE XLVII. DÉPANTHÉONISATION 1795.
SOMMAIRE. - Premiers mouvements antimaratistes. - L'Assemblée maintient son décret. - Elle s'enhardit à la réaction. - Troubles au théâtre Feydeau, - dans les rues. - Égout du faubourg Montmartre. - Comparaison singulière entre Marat et Jésus-Christ. - Troubles au Faubourg Saint-Antoine. - Le 8 février 1795 la Convention entend les députés Matthieu et Dumont. - Chiffres exacts des condamnés par le tribunal révolutionnaire. - L'Assemblée rapporte le décret qui décernait le Panthéon aux grands citoyens. - Députations des sections que Marat avait antérieurement stigmatisées. - Pièces officielles.
CHAPITRE XLVIII. MORT DE SIMONNE ET D'ALBERTINE.
SOMMAIRE. - Lâcheté. - Conduite de Simonne et d'Albertine jusqu'au moment de leur mort. - Mort de Simonne. - Mort d'Albertine. - Récompense du dévouement à la cause du peuple ou de ses défenseurs. - Conclusion.
Catalogue des oeuvres complètes de Jean-Paul Marat
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